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Qu’est ce que ça veut dire d’être français?
Moi mon Ministre il demande, je réponds. Discipliné le gars! 🙂
Je dirais d’abord que c’est so cooooool. 🙂
Car enfin, qu’est-ce d’autre qu’un énorme coup de bol?
Le truc qui me plait moins c’est la terminologie « identité nationale ». Pour moi la question c’est a-t-on encore besoin d’une identité nationale? La Nation est à la gouvernance mondiale à venir ce qu’était la région à la dite Nation: un fragmentation culturelle du territoire visant à aider la gestion du bon peuple. 🙂
Je ne peux pas être fier d’être français puisque je n’y suis pour rien. Et surtout je ne m’en sens pas propriétaire, je n’arrive pas à trouver au nom de quoi je peux refuser aux autres ce dont je jouis chaque jour.
J’aime mon pays, j’aime l’Histoire, je n’oublie rien et je suis immensément heureux d’être Français. Ce n’est pas lui manquer de respect que de tourner la page de l’histoire nationale. La France aussi belle et arrogante soit-elle porte comme tous les pays de lourds fardeaux. Le sang a coulé dans nos sillons comme partout ailleurs. Comme partout ailleurs la bêtise, l’obscurantisme, le crime a été plus souvent d’actualité que la grandeur des Lumières.
En tant qu’extrémiste de la mondialisation à l’universalisme acharné, je conserve dans ma mémoire les splendeurs acquises, je regarde en face les horreurs perpétrées, et je veux continuer le chemin qui nous mène inexorablement à l’effacement des frontières.
L’explosion des connexions, la propagation du partage, ce que ses détracteurs appellent une effrayante standardisation, un nivellement par le bas, sont pour moi la construction d’une identité planétaire. J’entends toujours dire que ça n’a pas de sens, que les tribus amazoniennes ne sont pas intéressées par mon dernier iPod, que le global brain est un mythe. Je réponds que d’une il y a des indiens qui aiment les iPods, et de deux, que ce n’est pas ça l’important. Globaliser ce n’est pas dire aux gens de changer d’habitudes, c’est simplement de connaitre ces habitudes, et de trouver des passerelles pour discuter dans une révolutionnaire instantanéité sur ce que nous avons en commun, surtout au moment où on a besoin de l’adhésion de tous pour sauver le monde. Et on va y arriver! 🙂
Je repense à 6 milliard d’autres, de Yann Arthus Bertrand, dans lequel il est si flagrant de constater à quel point les humains ont quand même de grandes aspirations communes au bonheur et à la paix, je dirais à l’harmonie. La solution est globale, demain sera mondial.
Oui je sais, j’anticipe un peu… 😉
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