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Intensification de la campagne de vaccination
En tout cas en Essonne.
La préfecture communique:
ouverture des centres 7 jours/7 de 8h30 à 22h30!
Ben dis donc, ça c’est de l’intensification. Reste à voir si les personnels suivront vu que ce sont les communes qui assument. Je ne comprends toujours pas pourquoi Mr Fillon et Mme Bachelot ne veulent pas des médecins de villes. C’est juste pour l’argent ou il y a autre chose? Désolé, je n’ai pas trop suivi leurs déclarations…
Vu sur le site de la Préfecture.
Vaccination #h1n1, s01e02: « Au secours Mme Bachelot! »
J’ai vécu hier matin (samedi) un deuxieme épisode au centre de vaccination, je n’aurais pas cru cela possible: ce fut pire que jeudi dernier.
Je ne sais pas comment cela c’est terminé mais si on me disait qu’il y a eu une émeute, je ne serais pas surpris. Scènes affligeantes de familles entassées, coincées pendant des heures pour une malheureuse piqure, une machine administrative en surchauffe et des personnels dépassés.
Je revenais car mon fils s’est vu refusé le vaccin jeudi et renseignement pris auprès de son docteur, il n’y avait pas de raison. Je retourne donc ce matin au centre de vaccination de Longjumeau pour faire régulariser ses anticorps, mais j’ai peur.
J’ai peur car je me souviens du bordel de jeudi et comme nous sommes samedi, j’imagine que cela peut être pire. J’étais bien en dessous de la vérité. En fait vu l’inefficacité de ce centre j’avais programmé d’essayer celui de Massy. Problème: le bon pour mon fils a été tamponné Longjumeau et stipule suite à une erreur qu’il a bien été vacciné.
Je dois donc passer à Longjumeau pour une signature, un tapon, un truc qui signale l’erreur. Et puis je me dis que ça vaut le coup d’essayer, après tout ils sont peut-être un peu rodés depuis jeudi, sait-on jamais.
J’entre horrifié. Les salles sont saturées, des bébés qui pleurent, des femmes enceintes, et je vois tout de suite qu’il sont là depuis longtemps. L’exaspération suinte. La première idée qui me saute aux neurones c’est que nous sommes dans un foyer de contamination. Partout on t’explique d’éviter les réunions, les endroits fermés, et on se retrouve dans un centre de vaccination avec des salles bondées, moites, chaudes et humides de la mauvaise humeur de familles assommées par des heures d’attente. Un vrai bouillon de culture. Tiens d’ailleurs je note au passage que de tout ce que j’ai vécu, je n’ai jamais vu un seul masque.
La dame m’accueille manifestement au bout du rouleau: « écoutez je vous préviens, ça risque d’être très long ». Convaincu que je ne passerai jamais et qu’au mieux j’attraperai tous les miasmes qui saturent l’atmosphère, j’abandonne tout de suite et je demande si je peux juste monter voir le doc qu’il me signe mon papier pour bien signifier que Paul n’est pas vacciné afin que j’aille essayer ailleurs. Accordé!
Je traverse les familles incrédules et monte au premier. L’ambiance contraste fortement avec le rez de chaussée: peu de monde, le calme règne. Et pour cause, les gens montent au compte goutte, je comprends tout de suite que les gens en bas ne passerons pas aujourd’hui.
Et là coup de bol, les admin me reconnaissent, j’ai mon dossier en main, tout est déjà près, y’a plus qu’à piquer: « asseyez vous, on va vous faire passer ». Je t’assure que j’ai expressément signifié par 2 fois que je ne suis pas monté pour passer devant tout le monde, que je viens juste pour de la paperasse. On insiste, je cède volontiers, je ne te cache pas ma joie d’être béni par la providence, de toute façon je sais que je ne ferais perdre de temps à personne, le circuit qui coince je ne l’empreinte pas, les papiers sont déjà faits et manifestement les infirmières s’ennuient.
Malgré notre miraculeux laisser passer pour le nirvana anti pandémique, on attendra encore bien 20 minutes dans le box de l’infirmière pour la piquouse. Je m’en fous, je sais trop la chance que j’ai d’être là. J’en profite pour observer, je sais évidemment que je te déballerai tout.
D’un point de vue humain, en gros comme partout 2 catégories se distinguent:
– ceux qui réalisent qu’on va dans le mur et qui commencent à paniquer (la colère gronde en bas), qui veulent faire bouger la procédure.
– ceux qui sont éduqués à l’administartif: on avance vaille que vaille, on suit la procédure, on va pas commencer à se poser des questions quand même.
Une dame de la saisie informatique prend l’ampleur des dégâts et demande de l’eau ou des cafés pour « les gens d’en bas ». Y’a pas. Et quand y’a pas qu’est ce qu’on fait? Rien. En tout cas là les responsables y z’avaient pas donc non, on fait rien.
Parlons un peu chiffres. En gros bien qu’en théorie « les centres sont vides », il y a au moins 80 personnes en bas. Il est 11h passé, depuis ce matin moins de 20 piqures je crois. Tout le monde réalise qu’ils sont là au moins jusqu’au soir (en théorie on ferme à 13h). Oui mais non, le doc se fâche, « moi je termine à 13h », « je m’engage sur 20 personnes, après je pars ». Je ne voudrais pas être celui ou celle qui devra renvoyer 3 quarts des gens qui ont passé la matinée ici dans leurs pénates. 😦
La situation dégénère, Paul s’est fait piquer, je descends sans culpabilité mais avec compassion. Je suis atterré. Un type qui gère la crise du côté insurgés me choppe et me demande l’air accusateur: « c’était quoi votre numéro? ». Je lui confesse que je n’avais pas de numéro et la première stupeur passée, je leur explique précisément, à lui et à l’attroupement, en ajoutant: imaginez qu’après ce que vous avez vécu aujourd’hui, on vous dise la haut au dernier moment « ah non, il a eu un vaccin la semaine dernière, je sais pas si on peut le piquer, demandez à son docteur et revenez ». J’ai vécu ça jeudi, c’est mon 2eme tour aujourd’hui. Ma sincérité et ma diplomatie opèrent: j’échappe au lynchage.
Tout ça pour dire quoi?
Et bien simplement que je comprends de mieux en mieux les généralistes qui ont fait valoir que leur réseau était bien mieux à même d’absorber ces flux ingérables. Je ne sais pas comment cela se passe dans les autres centres, mais pour avoir fait un saut à Massy, il me semble que les gens commencent à se bouger, et si le centre de Longjumeau n’est pas un cas isolé, on va vers un fiasco d’envergure. On ne peut pas gérer de tels flux avec un débit de moins de 10 personnes par heure et par centre. C’est ubuesque. Aujourd’hui il y avait moins de 100 personnes, c’est à dire rien.
Pour une fois j’aurai vraiment aimé être un « blogueur influant » pour interpeller modestement Mme Bachelot et la supplier de penser à l’hypothèse de faire confiance aux généralistes: même si on doit perdre un peu au niveau tracking, aucun doute qu’on y gagnera énormément en terme de santé publique. Je n’ose imaginer ce qui va se passer si comme il est probable les foules se réveillent et se tournent finalement vers ce vaccin tant diffamé par les thèses conspirationnistes de tous poils. On reproche à Mme Bachelot de vouloir faire peur, mais attends un peu que les journalistes se bougent un peu et montrent les 1eres images des centres de réanimation. Pourquoi on ne voit pas ça comme dans les autres pays? Que fait le grand lobby des grands méchants labos?
Cette vaccination h1n1 ce n’est rien du tout, c’est sa mise en oeuvre qui est apocalyptique. Que vous soyez pour ou contre, ok, chacun son jugement, mais qu’au moins ceux qui veulent puissent y avoir accès.
Si vous avez des témoignages sur d’autres centres, ça m’intéresse.
Et figure toi que malgré ma chance je reste énervé: il me reste encore un petit à vacciner sans adjuvants (moins de 2 ans).
vaccin #h1n1: le vécu d’un early adopter (limite epic #fail)
J’ai hésité à faire ce post car je suis globalement pour la vaccination et que ce que je vais raconter là ne va pas te pousser à y aller: welcome to Brazil!
Mais d’abord pour répondre à certains: comment ai-je obtenu 5 bons de vaccination?
Ma fille est asthmatique et ma femme est assistante maternelle, elles ont chacune reçu un bon mercredi matin. Tombée en panne avec les enfants (grosse semaine galère, grrr!), je rentre la dépanner mercredi midi et en profite pour les amener au centre de vaccination: premier #fail, la pandémie n’a lieu que du jeudi au samedi, de 9h à 13h.
J’avais vu par ailleurs que le centre de vaccination est à côté de ma CPAM, je me dis: tentons le coup. Nous passons donc à la sécu chargés de toute la documentation administrative et médicale de la famille, et j’explique à la dame que je m’inquiète pour ma fille, mais aussi pour mes autres enfants, ma femme et moi. Comme j’entends partout que les centres sont vides et qu’on jette des vaccins, « pensez vous qu’il serait possible d’avoir des bons pour tout le monde, que ce soit fait une bonne fois pour toute et que ma petite famille soit la mieux protégée possible, dans sa globalité ». Gentiment, la dame accède à a ma demande et me les fait sur le champ, me voilà donc muni de mes 5 coupons. Merci Madame.
Jeudi matin, 9h. Nous nous présentons parmi les tous premiers à notre centre de vaccination.
Premier contact avec une dame manifestement perdue: on nous donne de la paperasse à remplir, pour chaque membre de la famille. Je te rappelle que nous sommes 5. Grrrr. Allergies, vaccins récents, traitements en cours, …
Bon. Nous voilà parti pour le 1er étage. Nouvel accueil informatique pour saisir nos nom prénoms, adresse, n°secu, …. x 5!
Merci de passer en salle d’attente. Nous ne sommes pas nombreux, un dizaine, mais je sens déjà que ça coince. L’administratif est fait mais personne n’est appelé. Le responsable du centre court dans tous les sens et j’extorque quelques informations que je redonne à mes co-détenus: un rouage de la grande machine protocolaire manque à l’appel, l’infirmière référante n’est pas là et n’a donné aucun signe de vie. Je boue. Je comprends qu’on en est à appeler la préfecture pour avoir une remplaçante, donc que c’est foutu.
J’envisage de partir et de revenir le lendemain. Je vois le chef de centre passer avec une feuille: « centre fermé ». Oui mais nous? 😦
J’apprends qu’en fait il y a un médecin et 3 infirmières. Je chauffe un peu et fait valoir que dans cette situation, on devrait pouvoir se débrouiller pour au moins vacciner les 15 personnes bloquées ici, non? Oui mais le médecin « ne veut pas faire la mixture », « ce n’est pas son boulot »! Les infirmières qui sont des élèves réquisitionnées la veille au soir débarquent et sont manifestement paumées. Scène surréaliste: je vois 2 de ces demoiselles discuter avec le dame qui fait la saisie informatique: « alors on fait plusieurs injections avec la même bouteille? » « oui oui, 5, mais vous changez d’aiguille, hein?! » « Ah oui, bien sur ». Là j’ai presque eu peur 🙂
Finalement un docteur capitaine des pompiers arrive. Enfin de l’efficacité (j’adore les pompiers, quand je pense qu’il y a d’assez cons pour les caillasser!). On m’explique qu’il s’engueule un peu avec l’autre doc et dit qu’il va faire les piqures s’il le faut. Les gens adorables qui patientent comme nous voyant que nos enfants commencent à s’impatienter et que je suis sensé travailler nous proposent de passer en premier. Merci à eux!
Nous passons donc dans la cabine « docteur ». On lui donne la paperasse remplie et il nous repose TOUTES les questions. Allergies, vaccins récents, traitements en cours, … x5
Manifestement il ne maitrise pas le sujet et dès que c’est pas dans les clous, il ne sait pas. Bilan, ok pour ma femme, ma fille et moi, pas ok pour mes 2 fils, le grand a été vacciné récemment pour les hépatites, le petit a moins de 2 ans et doit attendre les vaccins sans adjuvant. Finalement on appelera plus tard notre doc, Paul aurait pu être vacciner 😥
Je rigole avec l’infirmière, sa copine lui dit « hé, tu mets des gants! ». « Oh ça va! ». Je suis son cowbaye, première piqure. Elle s’en sort très bien, de toute façon moi je suis un rambo, même pas peur de sa chtiote pointe ridicule 🙂
Je passe ensuite dans une 3eme cabine, on me décerne un beau certificat de vaccination aux couleurs de la république avec l’étiquette du vaccin, du Pandemrix. Il est très bon cet année. Il a petit gout de banane et d’adjuvants 🙂
On rejoint la salle d’attente, et … on repasse à l’informatique, re-gros micmac avec les papiers, 2 premiers étiquettes du vaccin collées sur … les feuilles de Paul et Jean, les 2 non vaccinés 🙂
Bref, d’un bout à l’autre de la chaîne, c’est presque moi qui les aidait, je crois que je comprenais mieux leur procédure qu’eux.
Au niveau workflow et gestion de process, je pense qu’on ne peut pas faire pire: protocole complexe segmenté en étapes non maitrisées par des personnels qui font de leur mieux mais qui ne sont pas supervisés. Multiplication des sources d’erreurs, au final un résultat catastrophique en terme de qualité du suivi, aucun doute la dessus. C’est ce qui m’a fait tweeter cette semaine que la vie 1.0 est une catastrophe en terme d’ergonomie, et donc d’efficacité.
Je rappelle à l’administration que j’ai tout ce qu’il faut, les carte vitales sont à jour: avec 2 fois moins de personnes et une douchette code barre on aurait à coup sûr des performance décuplées.
Alors bien sûr, je tire sur l’ambulance, je sais qu’organiser un truc pareil à une échelle nationale n’est pas simple, en général je suis très tolérant sur ces sujets mais vraiment là c’était le ponpon. 🙂
Et la conclusion à laquelle nous sommes tous arrivés: heureusement que les gens ne viennent pas se faire vacciner!!!! Déjà avec moins de 10% du flux prévu le centre auquel je suis allé ne s’en sortait pas. Quand je suis descendu et que j’ai vu que finalement il commençait à y avoir du monde en bas, j’ai eu mal pour eux, même pas sûr qu’ils pourraient tous passer ce jour là 😦
Conclusion n°2: si tu dois te faire vacciner, pose une journée de RTT! 😉
PS: pour une éventuelle 2eme piqure, ils ne savent pas encore, j’aimerai croire en Dieu pour prier que cela n’arrive pas 🙂
PPS: merci à @rimkrimo pour le titre
Un pastiche sinon rien
Bon ok, facile, mais ça fait trop longtemps qu’elle devait être faite.
Rappel: ceci est une parodie, boire est dangereux pour votre santé, fumer est dangereux pour votre santé, lire ce blog est dangereux pour votre santé.
H1N1: se faire vacciner ou pas
Je voudrais juste relayer cet article absolument remarquable du Docteur Dominique Dupagne, au moins sur la forme: Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe A ?
Sur le fond bien sur je n’ai aucune compétence pour juger de la pertinence du propos, toujours est-il que c’est très intéressant, cela semble crédible et solidement argumenté, et pour ce qui est de la véracité des information, c’est par définition exposé au débat, à la controverse. Y’a-t-il des médecins dans la salle pour donner leur avis?
C’est tout ce qu’on peut espérer de mieux de l’Internet: le partage d’infos détaillées de la part d’experts dans leur domaine.
J’apprécie notamment l’esprit de synthèse et surtout l’absence de directive, de consignes. C’est un écrit que je qualifierais pompeusement de respectueux du lecteur. Ca fait du bien.
Merci Docteur! 🙂
H1N1: Les français veulent être malade
J’écris ce poste entre autre pour y renvoyer le plus souvent possible ceux qui s’étonnent de ma « parano », un peu lassé de me répéter et surtout de devoir me justifier.
Donc je t’explique entre autres pourquoi je ne te sers plus la main.
Alors voilà, ma fille est asthmatique, toute grippe, tout rhume est une menace pour elle car source possible de complication pulmonaire. Même dans notre propre famille tout le monde ne se rend pas bien compte que nous avons déjà failli la perdre, notamment il y a quelques années suite à une pleurésie. Fragilité pulmonaire. Nous sommes donc rompus à la culture de la prévention: je rêve depuis longtemps de l’abolition des poignées de main, bien avant tout cela.
Vient donc la grippe H1N1. Suite à une mobilisation mondiale dans un affolement jugé abusif par beaucoup, des mécanismes sanitaires se mettent en place pour lever le niveau d’hygiène, ente autre la notre, nous ces « cochons de français ». Si, si, ne nie pas! 😉
Suite à une dramatisation excessive, est venu le temps de ce qui est pour moi une dédramatisation excessive. On parle de grippette. L’immense majorité des gens touchés s’en sortent avec des symptômes bénins, tant mieux, c’est formidable. Fausse alerte pour autant? Même si cette grippe ne fait pas plus de morts qu’une grippe saisonnière, est ce une raison pour vouloir l’attraper, et donc la répandre?
Lorsque j’ai vu tomber les premières communications « corporate » sur le sujet, j’étais heureux. Enfin du concret, enfin on va parler de ces choses toutes bêtes que sont nos comportements idiots et hautement contagieux. Pour moi la crise H1N1 était l’occasion de changer, pourquoi ne pas faire perdurer ces petits changements comportementaux bénins, et peut-être même résorber une partie du trou de la sécu sans effort autre que celui de changer quelques vieilles habitudes. Toutes ces millions d’heures de travail sauvées, toutes ces morts débiles épargnées. Naïf j’ai été car les vagues de gastro et de grippe sont admises avec fatalisme.
Je ne m’y résous pas.
J’étais bien certain qu’il y aurait un bon nombre de récalcitrants, d’objecteurs de confiance, mais j’en reste baba: je suis bien seul. La quasi totalité de mes collaborateurs respectent mon « désolé, je suis les consignes » mais trouvent ça idiot. Et je te le dis amicalement collègue, à la longue c’est dur. 😉
J’ai la chance d’être dans une situation où je peux me le permettre, je suis respecté par mes camarades, mais chaque jour les sourires même amicaux, les incompréhensions répétées m’usent. En gros on raille gentiment ma « peur ». Il y en a aussi quelques uns qui comprennent, soyons justes 😉
Usé d’entendre « de toute façon si on doit l’avoir on l’aura », « et comment tu fais pour ouvrir une porte? », « mais c’est pas grave, 2 jours de doliprane et c’est réglé, arrête de flipper ».
La question n’est pas de vivre dans une bulle, je sais très bien qu’on ne maitrise pas un virus, que le risque zéro n’existe pas. Mais on a des outils simples et efficaces pour freiner les transmissions, et je ne comprends pas que ce soit reçu comme un truc ridicule. Ces gestes n’ont de sens que si la majorité s’y mettent. On me dit qu’on respecte ma décision « mais nous on n’a pas peur », mais si je suis le seul à le faire ça n’a pas de sens. Quand vous vous serrez les mains, vous n’impliquez pas que vous. C’est surtout un comportement global qui peut fonctionner. Et donc pour ce coup ci c’est encore foutu.
Je ne crois pas que mon discours soit hygiéniste. C’est du simple esprit pratique. Je continuerai personnellement de faire le mur aussi troué soit-il, et je continuerai globalement de militer pour un changement de comportements, simples et efficaces, dans l’intérêt de tous, et surtout des « populations à risques » qui payent le prix fort de l’égoisme général: depuis qu’on sait que nous les solides courrons un risque infime, on se fout de cette grippe h1n1. Et je te le dis amicalement: c’est moche. 😦
PS: je viens de lire la dernière note envoyée par ma DRH (et qui sera totalement ignorée de tous): selon l’information du GIDAM d’octobre 2009, l’hygiène des mains permet de diminuer de 30 à 50% les risques de contagion.
PPS: oui j’ai mis ma fille à l’école ce matin, et ça m’inquiète.
La grippe A expliquée aux enfants
A mon avis les parents aussi peuvent regarder, ça fera pas de mal 😉
Y’a Internet dans les écoles? Ok, j’arrête.
via 2803.fr
Geek humor
Pas trop le temps alors juste une petite compile de bétises de la semaine dans la tweetosphère. Sorry, geeks only.
Concours #loltoshop d’@henrymichel
Photo de départ:
Mes 2 contributions
Et puis 2 petites jokes qui en toute immodestie me plaisent bien
Voilà, c’est tout. Si ça te plait, tu peux toujours me joindre sur 3615 SEESMIC 😉
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